VIS MA VIE DE RÉSIDENT OCCITALIA LES TÉMOIGNAGES DE LILIANE ET JEAN-PIERRE WILHEM

Témoignage
Texte

À L’Orangerie, on est là l’un pour l’autre. On poursuit notre vie, ensemble, et on est heureux.

Liliane, résidente de la résidence seniors Occitalia, l'Orangerie du Château Levât aux beaux arts MontpellierVéritables globe-trotters, Liliane et Jean-Pierre Wilhem sont tous deux originaires du Nord-Est de la France, mais c’est en Suisse qu’ils se sont rencontrés et ont vécu de longues années. Ils ont ensuite migré dans le Sud, en terres gardoises, pour profiter de leur retraite. Depuis juin 2022, ils se sont installés à L’Orangerie du Château Levât, dans l’un des plus charmants quartiers de Montpellier : les Beaux-Arts. Mais leurs différents périples n’ont pas pris fin depuis qu’ils vivent en Résidence Occitalia… loin de là ! Le couple Wilhem a en effet emménagé avec son "jouet" préféré : un camping-car. Très régulièrement, Liliane et Jean-Pierre partent le temps d’un week-end ou de quelques semaines visiter les quatre coins de l’Hexagone ou les recoins de l’Europe, selon leurs envies. Preuve, s’il en fallait, que nos Résidences Services Seniors s’adressent à des seniors valides, autonomes et pleins de projets. Retour sur leurs parcours personnel… et géographique !

Nous avons fait un séjour découverte à L’Orangerie, afin d’expérimenter les choses de l’intérieur. Et nous nous y sommes beaucoup plu.

Jean-Pierre Wilhem ne s’en cache pas : s’installer en Résidence Services Seniors (RSS) n’allait pas de soi. Le couple possédait une grande et belle villa du côté d’Aigues-Mortes et y coulait des jours heureux. Nous avions fait construire notre maison pour recevoir nos enfants, nos petits-enfants, mais chacun a ses occupations et sa vie à mener. Nos enfants sont donc partis ou se sont installés à l’étranger. Résultat : la maison s’est vidée, inexorablement. Et puis, nous partions en voyage quatre à cinq mois par an, en camping-car. Bref, la maison ne remplissait plus son usage initial. Dans ces conditions, le couple s’interroge sur l’utilité de la conserver, d’autant que l’entretien devient de plus en plus contraignant.

Liliane et Jean-Pierre pensent d’abord s’installer en appartement, jusqu’au jour où ils rencontrent des seniors qui ont fait le choix de vivre en RSS, à Montpellier. On ne connaissait absolument pas le concept de ces résidences, mais ils nous l’ont tellement vanté qu’on a fini par s’y intéresser… Petit à petit, Liliane a véritablement été enchantée par ce projet, au point d’en devenir le "moteur". Le couple visite alors une dizaine de résidences et craque littéralement pour L’Orangerie. Il y a beaucoup d’espace, ici, une vraie sensation de liberté et la verdure est fantastique, poursuit Liliane. C’est pourquoi nous y avons fait un séjour découverte, afin d’expérimenter les choses de l’intérieur. Nous nous y sommes beaucoup plu et avons donc décidé d’y emménager…

On est heureux d’avoir fait le choix de s’installer dans cette résidence : on en profite tous les deux. Il faut prendre ce type de décision quand tout va bien, quand on a la santé. 

Liliane et Jean-Pierre dans la salle d'animation de l'OrangerieIl faut dire que cette résidence est particulièrement bien située, dans l’un des quartiers montpelliérains les plus convoités. Son marché donne un bon aperçu des spécialités culinaires locales, tandis que ses parcs, verdoyants, constituent de véritables oasis au cœur même de la ville. Et puis, ses cafés, ses terrasses, ses musées et son théâtre confèrent aux Beaux-Arts une atmosphère résolument bon enfant, tout en convivialité. Enfin, il faut savoir que L’Orangerie bénéficie de multiples commodités (supermarché, boulangerie, presse…) et notamment celle d’être particulièrement bien desservie par les transports en commun. Les résidents Occitalia se trouvent ainsi à quelques encablures seulement du centre-ville de Montpellier : L’Écusson. Un véritable atout pour Liliane et Jean-Pierre, qui souhaitaient mieux découvrir la ville héraultaise.

Mais c’est aussi l’architecture de la RSS qui a séduit le couple Wilhem, puisque le Château Levât et L’Orangerie, ancienne dépendance devenue l’accueil de la résidence, arborent un style résolument néoclassique : de véritables trésors montpelliérains du 18è siècle… Le cadre est exceptionnel, explique Liliane. C’est vraiment très beau et l’on s’y sent bien, forcément. De plus, il y a un joli parc, juste à côté de L’Orangerie, boisé de chênes verts et de grands pins, pour faire de belles balades…

Et ces deux-là se promènent souvent ensemble, main dans la main. Jean-Pierre nous livre ses pensées : on est heureux d’être là, tous les deux, d’avoir fait le choix de s’installer dans cette résidence et d’en profiter. Il faut prendre ce type de décision quand tout va bien, quand on a la santé. Ici, on est là l’un pour l’autre et on continue notre vie, ensemble. C’est très bien ainsi. Deux chemins qui se sont croisés il y a trente ans de cela et qui ont donné naissance à une jolie route, bordée de découvertes et de multiples voyages… Mais tout a commencé au Nord-Est de la France, du côté de l’Alsace pour l’un, de la Lorraine pour l’autre…  destins liés.

On s’est donné les moyens de nous extirper d’une situation qui ne nous convenait pas. On a voulu réécrire notre histoire, la prendre véritablement en main.

Vivre en couple en résidence services seniors, un choix assumé !Originaire des Vosges, Liliane est très vite entrée dans la vie active. À 14 ans seulement, la jeune fille travaille dans un hôtel-restaurant. Nous avions des horaires très particuliers. Je commençais souvent à 5h00, pour terminer à 23h00. Là, j’ai occupé plusieurs postes, à la cuisine, notamment, je faisais les lits, aussi, du rangement… Mon patron m’a beaucoup appris : parfois, il se mettait dans la peau du client pour m’aider à tenir mon rôle. C’est également là-bas que j’ai réellement mangé de la viande pour la première fois, car nous n’avions pas les moyens, chez moi. J’avais une constitution plutôt menue et, pour me fortifier, il me faisait régulièrement de belles entrecôtes… Deux ans plus tard, Liliane change de voie et évolue désormais dans le tissage. Les journées sont longues et le bruit infernal, avec tous ces métiers à tisser. Les conditions n’étaient pas faciles. On travaillait tout le temps et il n’y avait aucun loisir : c’était dur. C’est précisément là que je me suis juré d’étudier, pour prendre ma vie en main…

De son côté, et même s’il aurait préféré poursuivre ses études, Jean-Pierre part en apprentissage à 14 ans, lui aussi. Ce sera en "section boucherie". Originaire d’Alsace, le jeune homme habite désormais un petit village en Haute-Saône, après avoir passé quatre années en Suisse. Tout se passait très bien pour moi : mon patron était sympa, j’étais nourri et logé. Deux ans plus tard, je suis reparti en Alsace faire mon CAP, afin de me perfectionner. Pour tout dire, je n’avais pas particulièrement choisi cette voie, mais je m’en suis servi comme point d’appui pour me réorienter, plus tard…

Et tandis que Liliane prend des cours de secrétariat, le soir, Jean-Pierre repart en Suisse et suit des cours d’école de commerce, après ses journées de travail. Petit à petit, il monte en compétences, gravit les échelons et change de domaine, se consacrant désormais à la recherche en santé animale. Liliane, elle, part en Suisse à ses 20 ans et devient secrétaire de Notaire. En fait, on a composé avec les aléas de la vie, puis on s’est donné les moyens de nous extirper d’une situation qui ne nous convenait pas, ni à l’un, ni à l’autre. On a étudié, pour cela, on a travaillé, et on ne s’est jamais plaints, explique Liliane. On a voulu réécrire notre histoire, car on n’a qu’une vie. Si on veut changer son cours, il n’y a pas le choix : il faut être dans l’action ! Chacun poursuit alors son existence et, quelques années plus tard, Liliane et Jean-Pierre se croisent en Suisse, au détour d’une petite annonce…

Je me suis promis de jouer de la guitare, cet hiver, pour nos résidents. C’est fédérateur, joyeux et ça créé immédiatement une ambiance chaleureuse.

Jean-Pierre, résident de la résidence services seniors Occitaliaà MontpellierBien avant les sites de rencontre en ligne, il n’était pas rare de publier des petites annonces dans les journaux, afin de rencontrer l’âme-sœur. Liliane n’a pas su résister à la plume de Jean-Pierre, et le couple se forme dans la force de l’âge, à la cinquantaine. Liliane a déjà 3 enfants ; même chose pour Jean-Pierre. La famille n’en finira pas pour autant de s’agrandir, puisque 7 petits-enfants verront le jour et une arrière-petite-fille est déjà née. Voilà donc 30 ans qu’ils se connaissent et 28 ans qu’ils forment un couple : nous sommes de jeunes mariés, glisse malicieusement Liliane….

On a eu une belle vie et on a tous deux vécu une période très intéressante, ajoute Jean-Pierre. Je me souviens qu’on allait à l’école avec des sabots et qu’on plaçait des bouts de pneus sous la semelle, pour qu’ils durent plus longtemps. Il n’y avait alors pas d’eau courante, pas d’électricité. On a vécu toute cette modernisation : les machines à écrire, d’abord, l’informatique, aujourd’hui : c’est incroyable.

Et le couple n’a cessé d’évoluer, lui aussi, au diapason de la technologie et de la société. Férus de voyages et de découvertes, le couple Wilhem est parti visiter la Grèce, Israël et l’Egypte l’an passé. On voulait vraiment voir les pyramides une fois dans notre vie, glisse Liliane, mais on fréquente surtout les petits campings familiaux, perdus dans la nature, avec notre van. On projette d’ailleurs de passer quelques semaines en Bretagne d’ici la fin de l’année. Il n’y a pas si longtemps, les Wilhem avaient parcouru le chemin de l’écrivain Stevenson, du Puy-en-Velay à Saint-Jean-du-Gard, marchant pour ce faire une vingtaine de kilomètres chaque jour. On ne sait pas si Jean-Pierre avait emporté sa guitare avec lui, pour jouer au coin du feu, dans les auberges où ils séjournaient, mais il a promis d’en jouer cet hiver, à L’Orangerie. J’en jouais souvent, à la maison, quand on organisait des fêtes, à la fin du repas. C’est fédérateur, c’est joyeux et ça créé instantanément une ambiance chaleureuse. D’ailleurs, je joue aussi de l’accordéon… Liliane, elle, s’est essayé à la natation cet été, dans la piscine de la résidence, mais ce qu’elle aime vraiment, ce sont les jeux de cartes. Et bonne nouvelle : elle a trouvé un partenaire pour jouer à la belote dès cet automne ! À condition que le couple ne soit pas à nouveau en vadrouille…

L’accompagnement quotidien nous rend beaucoup plus légers. On est rassuré et ça nous laisse plus de temps pour profiter de nos activités et de nos sorties.

Liliane et Jean-Pierre vivent en couple en résidence services seniors à MontpellierIl y a une vraie liberté à vivre ici, nous confie Jean-Pierre. On n’a plus à supporter les contraintes d’une maison, plus d’arbres à tailler, plus de problème de sécurité. Et dès que l’on souhaite partir en voyage, on y va, sans se poser de questions. Et puis, il ne faut pas négliger l’aspect pratique : au moindre souci, on se rend à l’accueil, on interroge la coordinatrice, la gestionnaire ou la directrice d’exploitation et l’on a une réponse immédiatement. Le contact est facile, direct, le personnel est sympa et efficace. On n’a aucune appréhension à les solliciter et c’est vraiment quelque chose de très agréable.

Et Liliane d’ajouter : nous avons opté pour le pack quiétude, afin de bénéficier de la conciergerie médicale comme de la surveillance du logement, en cas d’absence. Cet accompagnement quotidien nous rend beaucoup plus légers. On est rassuré et ça nous laisse plus de temps pour profiter de nos activités et de nos sorties.

Et puis, le couple a aménagé son appartement à sa convenance, avec une jolie cuisine intégrée, pour faire honneur à une cuisinière hors-pair, explique Jean-Pierre. Nous avons aussi optimisé l’espace, afin de le rendre encore plus fonctionnel pour accueillir nos enfants, qui viennent passer quelques jours chez nous, de temps en temps. Désormais, nous nous sommes également approprié les différentes parties communes, qui font pleinement partie de la résidence.

Alors, bien sûr, s’installer en Résidence Services Seniors a constitué un véritable changement, dans la vie du couple Wilhem, mais maintenant qu’il a pris ses marques, Jean-Pierre nous avoue, sourire en coin : Liliane a tout de suite mesuré l’aspect positif de la vie en RSS. Ça a été plus long pour moi, mais maintenant, je dois dire que je le vois tous les jours ! Et quand on revient de nos expéditions, on dit désormais "qu’on rentre à la maison !"

Bienvenue chez vous, Liliane et Jean-Pierre